21/10/2022 - 4ème Congrès des CBW
L'entreprenariat au féminin, la coprésidente de CBW, le définit en une phrase : "Donner du sens à ce qui essentiel".
Hier tout au long de la journée, les participants (majoritairement des participantes) ont pu entendre des retours d'expérience, participer à des tables rondes ou à des ateliers de coaching. En se penchant sur les principaux défis qui se présentent à toutes celles qui veulent développer leur propre activité.
"Quand on est une femme, on met en place un autre mode de management. Jusqu'à récemment, on avait tendance à oublier les valeurs humaines dans l'entreprise en général. Nous avons moins de difficulté à les intégrer" poursuit Brigitte Artily.
Mettre en commun les expériences, faciliter les démarches, le congrès de CBW a tenu ses promesses. Avec un petit plus totalement indispensable lorsqu'on se lance dans le monde de l'entreprise : faire se rencontrer des personnes qui étofferont ainsi leur carnet d'adresses.
20/10/2022 - 4ème Congrès des CBW
20/10/2022 - 4ème Congrès des CBW
L'association Les Corsican Business Women organise récemment en mairie de Propriano un Corsican Tour afin de rencontrer les cheffes d'entreprise, de celles qui font grandir l'économie locale. L'événement s'est déroulé en partenariat avec Angelica Sammarcelli et des membres de son l'association Retis Women Friendly Business établie à Bordeaux.
Une douzaine de cheffes d'entreprise corses avaient rejoint l'assemblée à l'invitation de Caroline Tarsitano, présidente des Corsican Business Women. Cette dernière, en compagnie de Gaëlle, Joanna et Marie-Anne, présentait l'association à l'assistance en préambule de la réunion. « Il s'agit principalement, expliquait-elle, de créer un réseau de femmes entrepreneurs, de favoriser les rencontres et les relations d'affaires, d'unir les synergies et mutualiser les compétences ». La CBW se positionne en tant que relais d'information et en mode d'accompagnement personnalisé. À l'heure actuelle, 72 femmes entrepreneurs de Corse adhèrent à ce Corsican Business.
À Propriano, la soirée en mairie consistait à créer un espace d'expression où chacune des participantes présentait aux responsables de CBW son secteur d'activité. Camille Secondi, pharmacienne, a racheté une officine il y a 2 ans. Si, du point de vue acteur de santé, le métier ne lui a posé aucun problème, la gestion, les relations avec les banques, les budgets se sont vite avérés des sujets essentiels au bon fonctionnement de son affaire. Pascale Balenci a suivi une formation de coach. Elle raconte : « Quand j'ai ouvert mon cabinet, il a fallu que je dépense beaucoup d'énergie pour me faire connaître et combattre les idées reçues sur ce type de job. Mais je ne regrette rien ».
Concernant les mesures d’urgence, les femmes cheffes d’entreprise sont force de proposition. On retrouve ainsi en premier lieu des mesures d’urgence pour diminuer les effets de la crise et contribuer à la relance des entreprises locales : Porter le taux TVA générale de 20% à 10%, la TVA dans la restauration de 10% à 2,10%, et généraliser dans le bâtiment de 10% à 5,5%.
Une diminution de 50% de la CSG et du CRDS sur les salaires. Pour inciter à la reprise d’activité, exonération des heures supplémentaires de cotisations salariales de sécurité sociale et d'impôt sur le revenu pour les salariés d'une part, de charges patronales pour les employeurs d'autre part. Baisse des charges à tous les secteurs d’activité Exonération totale de cotisation sociales pour la durée de la crise sanitaire de moins de 10 salariés pour toutes les entreprises. Les Corsican Business Women ont également évoqué la mise en place d’un statut fiscal et social spécifique à la Corse et notamment un « abattement d'impôt sur les bénéfices, abattement de cotisation foncière des entreprises, abattement de taxe foncière sur les propriétés bâties, réduction pour les entreprises assujetties à l'impôt sur les sociétés.
Leurs cotisations sociales et patronales doivent également être diminuées, comme c’est le cas dans d’autres terres insulaires ». Enfin, il a été question de se pencher sur le coût du fret et du transport que les petites entreprises souhaiteraient voir diminuer.
« Toutes ces mesures ne sont pas farfelues, a souligné Brigitte Artily. Elles existent pour bon nombre d’entre elles dans d’autres régions. Et certaines pourraient être rapidement mises en œuvre. L’avenir économique de nos activités et donc de notre île est en jeu ». Un échange entre les femmes présentes a laissé apparaître de grandes difficultés pour beaucoup d’entreprises. Aujourd’hui, les Corsican Business Women veulent enrichir les propositions en créant plusieurs groupes de réflexion selon les thématiques afin d’étoffer et affiner ces mesures. Au-delà de ce travail interne, il s’agit ensuite d’avoir une écoute auprès des acteurs institutionnels de l’île. Les entrepreneuses interpellent donc les décideurs à les prendre en compte dans le débat économique essentiel au lendemain de la crise sanitaire, laquelle pèse encore lourdement sur certains secteurs comme le tourisme.
Les Corsican Business Women tirent la sonnette d’alarme sur l’avenir économique de l’île et font des propositions concrètes pour développer de nouveaux secteurs et mettre en place des mesures d’urgence afin de faire face aux conséquence de la crise sanitaire. Les entrepreneuses souhaitent s’inscrire dans le débat économique et interpellent en ce sens les décideurs régionaux.
Si de nombreuses petites entreprises étaient déjà fragiles dans l’île, la crise sanitaire et la cessation d’activité a engendré bon nombre de difficultés économiques supplémentaires. Les Corsican Business Women se sont donc réunies à l’occasion d’une conférence de presse afin de faire part de leurs inquiétudes mais aussi de propositions concrètes qui pourraient aider et soulager les TPE.
La présidente Caroline Tarsitano a rappelé que 98% des entreprises insulaires ont moins de 20 salariés et 34% d’entre elles sont dirigées par des femmes. Les Corsican Business Women comptent près de 70 membres et ne cessent de croitre d’année en année.
Les entrepreneuses corses déplorent de n’être pas assez invitées au cœur du débat économique. La réunion a fait apparaître deux points, d’une part la volonté de développer de nouveaux secteurs porteurs et d’autre part la nécessité de mettre en œuvre des mesures d’urgence ainsi qu’un statut fiscale adapté.
« Nous voulons nous inscrire durablement dans le débat, dans la volonté de marquer des convergences avec d’autres initiatives, d’élargir nos soutiens, a expliqué la Présidente. Il ne s’agit pas de se limiter à la crise de la Covid 19 mais de bâtir de nouveaux modèles entrepreneuriaux. Au sujet de la promotion des nouvelles activités, les CBW mettent le développement de l’économie agro-alimentaire, artisanale et environnementale parmi les priorités ».
Les Corsican Business Women de Corse ont organisé une réunion à l’occasion de ce début d’année. Une rencontre dédiée aux traditionnels vœux mais également à la nouvelle stratégie de développement. Créé en 2013, ce réseau a considérablement grandi depuis et propose des rendez-vous réguliers d’échanges et de formations pour les femmes entrepreneuses de l’île.
La nouvelle présidente Caroline Tarsitano a donc ouvert cette cérémonie de vœux et a présenté le bilan 2019 ainsi que les nouveaux objectifs 2020. « Nous avons travaillé autour de trois axes. Le premier est de développer la commercialisation en envisageant la candidature à un programme européen commun, la construction d’outils à l’export et à l’internationalisation, le développement du B to B.
Il y aura également notre présence sur des opérations commerciales, foires et salons et la pérennisation de la formation en langues et signature charte langue corse. Nous allons également nous jumeler avec une association de femmes entrepreneuses de Bordeaux.
Le deuxième axe de développement consiste à l’accompagnement à la transition écologique des entreprises avec un partenariat avec l’ADEME et enfin le troisième axe concernera le renforcement du pôle social-santé-éducation avec de nombreux partenariats : les villes d’Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio avec des contrats de villes, l’ARACT, l’IREP, les Papillons de jour, EPA, le pôle Pépite, le CIDFF Haute Corse et Donne e Surelle ».
Au-delà de ces objectifs, les Corsican Business Women continueront leurs actions avec des ateliers thématiques mensuels, un corsican tour par trimestre afin d’aller à la rencontre des femmes dans les micro régions et des cafés off qui sont ouverts à toutes les femmes même les non-adhérentes pour développer le réseau. De belles perspectives donc pour venir étoffer l’année à venir.
La femme corse est forte et entreprenante...et le Corsican Business Women, réseau d’entraide et de partage dédié aux cheffes d’entreprise, l’a bien compris et ce 15 octobre, dans le cadre de Bastia Ville Digitale, l'association organise son 3ème congrès.
Dans ce sens, le congrès du 15 octobre aura pour but de créer un véritable maillage entre les femmes chefs d'entreprise insulaires. A partir de 10h 30, elles seront 7 à venir débattre lors d'une conférence autour de "l'innovation au féminin". Santé, art, recherche en entrepreneuriat, les invitées proviennent d'horizons divers et variés.
Isabelle Don Ignazi, journaliste à RCFM animera le débat entre Vanessa Bianconi, Fabienne Boisneau, Michèle Rossi, Angelica Sammarcelli, Mélanie Tisné-Versailles, Julie Tixier et Hélène Teulon.
A l'issue de cette journée un concours décernera trois trophées pour des entreprises féminines celui de "la valorisation du savoir-faire traditionnel Corse ou de son patrimoine", le trophée de "l'impact environnemental et sociétal" et celui "jeune et performante".
La Corse est la région de France où le pourcentage de femme cheffe d'entreprise est le plus important 34% soit 7000 femmes sur l'île pour une moyenne nationale à 29%.
Caroline Subra Tarsitano, présidente des Corsican Business Women, explique ces bonnes statistiques. "Dans le milieu rural les femmes ont du s'adapter et inventer des métiers car il n y avait pas de travail. On a vu aussi des secteurs où les hommes étaient autrefois à la tête des entreprises se féminiser, je pense notamment aux domaines viticoles."
L’origine de ce nom vient du programme qui a permis à la démarche de se structurer. Une action européenne qui devait permettre aux dirigeantes de petites entreprises, rencontrant des difficultés d’élargir leur champ d’intervention et de commercialisation et ayant besoin de s’organiser pour lutter contre le risque d’isolement, d’aller à la découverte et à l’échange avec d’autres dirigeantes dans d’autres régions d’Europe. Le programme Leonardo da Vinci, partenariat porté par la Maison de l’emploi d’Ajaccio et du Pays Ajaccien devait ainsi permettre de juillet 2013 à juillet 2015 de créer des échanges de savoir faire et d’expériences entre des « business women» de toute l’Europe.
C’est ainsi que des clubs de « business women » ont vu le jour ou sont en cours de structuration en Guadeloupe, en Slovaquie, en Espagne, en Allemagne, en Turquie, en Grèce et en République Tchèque. Des Femmes chefs d’entreprise italiennes (de Sardaigne) devraient prochainement rejoindre le mouvement. La place du club Corse et sa vocation Le montage du projet et la coordination de l’action européenne relevant de la responsabilité des Corses, leur club est aujourd’hui avec celui des guadeloupéennes, le plus structuré et le plus dynamique. Leur site internet www.corsican-business-women.eu a d’ailleurs été choisi pour devenir le site « officiel » du réseau européen.
Les « Corsican Business Women », au cours des différentes rencontres incitent ainsi leurs homologues à multiplier les échanges et à développer de véritables relations de « business » Les statuts de l’association « Corsican Bsusiness Women » ont été déposés à la préfecture le 20 janvier 2015. Cette étape juridique forte a permis au club, qui s’était constitué de façon « informelle » un an plus tôt, de s’inscrire dans une démarche structurée pour du long terme. C’est en tout cas la volonté affichée par les membres du bureau et du Conseil d’administration de l’association.
De douze membres au 20 janvier 2015, le club est passé à 17 membres actifs. Ces femmes chef d’entreprise sont majoritairement installées dans la région du pays ajaccien, mais de nouveaux membres sont basés sur Bastia, et au mois de mai le club s’étoffera de trois femmes chef d’entreprise supplémentaires…
Dominique Giraud, a été retenue dans le cadre de son rôle de présidente de l'association Corsican Business Women pour le prix solidarité qui récompense une présidente d'association.
On attend le résultat des votes!!!
Une plaquette de présentation réalisée par les collègues allemandes!
Les Corsican Business Women et le programme leonardo partenariat da vinci étaient présent pour le magasine de la rédaction de Radio France Corse (RCFM) ce mercredi 27 mai de 12h10 à 12h30!
Brigitte Artily, Michèle Rossi et Clotilde Herman pour les business women et Linda Gendre pour la Maison de l'emploi d'Ajaccio et du Pays Ajaccien étaient interrogées par Eliane Parigi!
A écouter en cliquant ici: RCFM
02 juillet 2014
mai 2014
11 au 17 avril 2014
Article paru le 17 mars 2014
Article paru le 04 février 2014
26 octobre 2013
Article paru le 05 octobre 2013