2022


 

21/10/2022 - 4ème Congrès des CBW

 

L'entreprenariat au féminin, la coprésidente de CBW, le définit en une phrase : "Donner du sens à ce qui essentiel".

 

Hier tout au long de la journée, les participants (majoritairement des participantes) ont pu entendre des retours d'expérience, participer à des tables rondes ou à des ateliers de coaching. En se penchant sur les principaux défis qui se présentent à toutes celles qui veulent développer leur propre activité.

 

"Quand on est une femme, on met en place un autre mode de management. Jusqu'à récemment, on avait tendance à oublier les valeurs humaines dans l'entreprise en général. Nous avons moins de difficulté à les intégrer" poursuit Brigitte Artily.

 

Mettre en commun les expériences, faciliter les démarches, le congrès de CBW a tenu ses promesses. Avec un petit plus totalement indispensable lorsqu'on se lance dans le monde de l'entreprise : faire se rencontrer des personnes qui étofferont ainsi leur carnet d'adresses.

 

20/10/2022 - 4ème Congrès des CBW

20/10/2022 - 4ème Congrès des CBW



2020



L'association Les Corsican Business Women organise récemment en mairie de Propriano un Corsican Tour afin de rencontrer les cheffes d'entreprise, de celles qui font grandir l'économie locale. L'événement s'est déroulé en partenariat avec Angelica Sammarcelli et des membres de son l'association Retis Women Friendly Business établie à Bordeaux.

 

Une douzaine de cheffes d'entreprise corses avaient rejoint l'assemblée à l'invitation de Caroline Tarsitano, présidente des Corsican Business Women. Cette dernière, en compagnie de Gaëlle, Joanna et Marie-Anne, présentait l'association à l'assistance en préambule de la réunion. « Il s'agit principalement, expliquait-elle, de créer un réseau de femmes entrepreneurs, de favoriser les rencontres et les relations d'affaires, d'unir les synergies et mutualiser les compétences ». La CBW se positionne en tant que relais d'information et en mode d'accompagnement personnalisé. À l'heure actuelle, 72 femmes entrepreneurs de Corse adhèrent à ce Corsican Business.

 

À Propriano, la soirée en mairie consistait à créer un espace d'expression où chacune des participantes présentait aux responsables de CBW son secteur d'activité. Camille Secondi, pharmacienne, a racheté une officine il y a 2 ans. Si, du point de vue acteur de santé, le métier ne lui a posé aucun problème, la gestion, les relations avec les banques, les budgets se sont vite avérés des sujets essentiels au bon fonctionnement de son affaire. Pascale Balenci a suivi une formation de coach. Elle raconte : « Quand j'ai ouvert mon cabinet, il a fallu que je dépense beaucoup d'énergie pour me faire connaître et combattre les idées reçues sur ce type de job. Mais je ne regrette rien ».

Concernant les mesures d’urgence, les femmes cheffes d’entreprise sont force de proposition. On retrouve ainsi en premier lieu des mesures d’urgence pour diminuer les effets de la crise et contribuer à la relance des entreprises locales :  Porter le taux TVA générale de 20% à 10%, la TVA dans la restauration de 10% à 2,10%, et généraliser dans le bâtiment de 10% à 5,5%.

 

Une diminution de 50% de la CSG et du CRDS sur les salaires. Pour inciter à la reprise d’activité, exonération des heures supplémentaires de cotisations salariales de sécurité sociale et d'impôt sur le revenu pour les salariés d'une part, de charges patronales pour les employeurs d'autre part. Baisse des charges à tous les secteurs d’activité Exonération totale de cotisation sociales pour la durée de la crise sanitaire de moins de 10 salariés pour toutes les entreprises. Les Corsican Business Women ont également évoqué la mise en place d’un statut fiscal et social spécifique à la Corse et notamment un « abattement d'impôt sur les bénéfices, abattement de cotisation foncière des entreprises, abattement de taxe foncière sur les propriétés bâties, réduction pour les entreprises assujetties à l'impôt sur les sociétés.

 

Leurs cotisations sociales et patronales doivent également être diminuées, comme c’est le cas dans d’autres terres insulaires ». Enfin, il a été question de se pencher sur le coût du fret et du transport que les petites entreprises souhaiteraient voir diminuer. 

 

« Toutes ces mesures ne sont pas farfelues, a souligné Brigitte Artily. Elles existent pour bon nombre d’entre elles dans d’autres régions. Et certaines pourraient être rapidement mises en œuvre. L’avenir économique de nos activités et donc de notre île est en jeu ».  Un échange entre les femmes présentes a laissé apparaître de grandes difficultés pour beaucoup d’entreprises. Aujourd’hui, les Corsican Business Women veulent enrichir les propositions en créant plusieurs groupes de réflexion selon les thématiques afin d’étoffer et affiner ces mesures. Au-delà de ce travail interne, il s’agit ensuite d’avoir une écoute auprès des acteurs institutionnels de l’île. Les entrepreneuses interpellent donc les décideurs à les prendre en compte dans le débat économique essentiel au lendemain de la crise sanitaire, laquelle pèse encore lourdement sur certains secteurs comme le tourisme.

Les Corsican Business Women tirent la sonnette d’alarme sur l’avenir économique de l’île et font des propositions concrètes pour développer de nouveaux secteurs et mettre en place des mesures d’urgence afin de faire face aux conséquence de la crise sanitaire. Les entrepreneuses souhaitent s’inscrire dans le débat économique et interpellent en ce sens les décideurs régionaux.

 

Si de nombreuses petites entreprises étaient déjà fragiles dans l’île, la crise sanitaire et la cessation d’activité a engendré bon nombre de difficultés économiques supplémentaires. Les Corsican Business Women se sont donc réunies à l’occasion d’une conférence de presse afin de faire part de leurs inquiétudes mais aussi de propositions concrètes qui pourraient aider et soulager les TPE.

 

La présidente Caroline Tarsitano a rappelé que 98% des entreprises insulaires ont moins de 20 salariés et 34% d’entre elles sont dirigées par des femmes. Les Corsican Business Women comptent près de 70 membres et ne cessent de croitre d’année en année.

 

Les entrepreneuses corses déplorent de n’être pas assez invitées au cœur du débat économique. La réunion a fait apparaître deux points, d’une part la volonté de développer de nouveaux secteurs porteurs et d’autre part la nécessité de mettre en œuvre des mesures d’urgence ainsi qu’un statut fiscale adapté. 

 

  « Nous voulons nous inscrire durablement dans le débat, dans la volonté de marquer des convergences avec d’autres initiatives, d’élargir nos soutiens, a expliqué la Présidente. Il ne s’agit pas de se limiter à la crise de la Covid 19 mais de bâtir de nouveaux modèles entrepreneuriaux. Au sujet de la promotion des nouvelles activités, les CBW mettent le développement de l’économie agro-alimentaire, artisanale et environnementale parmi les priorités ».

Les Corsican Business Women de Corse ont organisé une réunion à l’occasion de ce début d’année. Une rencontre dédiée aux traditionnels vœux mais également à la nouvelle stratégie de développement. Créé en 2013, ce réseau a considérablement grandi depuis et propose des rendez-vous réguliers d’échanges et de formations pour les femmes entrepreneuses de l’île.

 

La nouvelle présidente Caroline Tarsitano a donc ouvert cette cérémonie de vœux et a présenté le bilan 2019 ainsi que les nouveaux objectifs 2020.   « Nous avons travaillé autour de trois axes. Le premier est de développer la commercialisation en envisageant la candidature à un programme européen commun,  la construction d’outils à l’export et à l’internationalisation, le développement du B to B.

 

Il y aura également notre présence sur des opérations commerciales, foires et salons et la pérennisation de la formation en langues et signature charte langue corse. Nous allons également nous jumeler avec une association de femmes entrepreneuses de Bordeaux.

 

Le deuxième axe de développement consiste à l’accompagnement à la transition écologique des entreprises avec un partenariat avec l’ADEME et enfin le troisième axe concernera le renforcement du pôle social-santé-éducation avec de nombreux partenariats : les villes d’Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio avec des contrats de villes, l’ARACT, l’IREP, les Papillons de jour, EPA, le pôle Pépite, le CIDFF Haute Corse et Donne e Surelle ».

 

Au-delà de ces objectifs, les Corsican Business Women continueront leurs actions avec des ateliers thématiques mensuels, un corsican tour par trimestre afin d’aller à la rencontre des femmes dans les micro régions et des cafés off qui sont ouverts à toutes les femmes même les non-adhérentes pour développer le réseau. De belles perspectives donc pour venir étoffer l’année à venir.


2019


 

La femme corse est forte et entreprenante...et le Corsican Business Women, réseau d’entraide et de partage dédié aux cheffes d’entreprise, l’a bien compris et ce 15 octobre, dans le cadre de Bastia Ville Digitale, l'association organise son 3ème congrès.

 

Dans ce sens, le congrès du 15 octobre aura pour but de créer un véritable maillage entre les femmes chefs d'entreprise insulaires.  A partir de 10h 30, elles seront 7 à venir débattre lors d'une conférence autour de "l'innovation au féminin". Santé, art, recherche en entrepreneuriat, les invitées proviennent d'horizons divers et variés. 

 

Isabelle Don Ignazi, journaliste à RCFM animera le débat entre Vanessa Bianconi, Fabienne Boisneau, Michèle Rossi, Angelica Sammarcelli, Mélanie Tisné-Versailles, Julie Tixier et Hélène Teulon. 

 

 A l'issue de cette journée un concours décernera trois trophées pour des entreprises féminines celui de "la valorisation du savoir-faire traditionnel Corse ou de son patrimoine", le trophée de "l'impact environnemental et sociétal" et celui "jeune et performante".


La Corse est la région de France où le pourcentage de femme cheffe d'entreprise est le plus important 34% soit 7000 femmes sur l'île pour une moyenne nationale à 29%.

 

Caroline Subra Tarsitano, présidente des Corsican Business Women, explique ces bonnes statistiques. "Dans le milieu rural les femmes ont du s'adapter et inventer des métiers car il n y avait pas de travail. On a vu aussi des secteurs où les hommes étaient autrefois à la tête des entreprises se féminiser, je pense notamment aux domaines viticoles."



2015

L’origine de ce nom vient du programme qui a permis à la démarche de se structurer. Une action européenne qui devait permettre aux dirigeantes de petites entreprises, rencontrant des difficultés d’élargir leur champ d’intervention et de commercialisation et ayant besoin de s’organiser pour lutter contre le risque d’isolement, d’aller à la découverte et à l’échange avec d’autres dirigeantes dans d’autres régions d’Europe. Le programme Leonardo da Vinci, partenariat porté par la Maison de l’emploi d’Ajaccio et du Pays Ajaccien devait ainsi permettre de juillet 2013 à juillet 2015 de créer des échanges de savoir faire et d’expériences entre des « business women» de toute l’Europe.

 

C’est ainsi que des clubs de « business women » ont vu le jour ou sont en cours de structuration en Guadeloupe, en Slovaquie, en Espagne, en Allemagne, en Turquie, en Grèce et en République Tchèque. Des Femmes chefs d’entreprise italiennes (de Sardaigne) devraient prochainement rejoindre le mouvement. La place du club Corse et sa vocation Le montage du projet et la coordination de l’action européenne relevant de la responsabilité des Corses, leur club est aujourd’hui avec celui des guadeloupéennes, le plus structuré et le plus dynamique. Leur site internet www.corsican-business-women.eu a d’ailleurs été choisi pour devenir le site « officiel » du réseau européen.

 

Les « Corsican Business Women », au cours des différentes rencontres incitent ainsi leurs homologues à multiplier les échanges et à développer de véritables relations de « business » Les statuts de l’association « Corsican Bsusiness Women » ont été déposés à la préfecture le 20 janvier 2015. Cette étape juridique forte a permis au club, qui s’était constitué de façon « informelle » un an plus tôt, de s’inscrire dans une démarche structurée pour du long terme. C’est en tout cas la volonté affichée par les membres du bureau et du Conseil d’administration de l’association.

 

De douze membres au 20 janvier 2015, le club est passé à 17 membres actifs. Ces femmes chef d’entreprise sont majoritairement installées dans la région du pays ajaccien, mais de nouveaux membres sont basés sur Bastia, et au mois de mai le club s’étoffera de trois femmes chef d’entreprise supplémentaires… 


Aurore Markiewicz, Directrice adjointe de La Banque de France, et Membre d'honneur des Corsican Business Women à présenté le Bilan 2015 et les perspectives 2016 des entreprises en Corse.
Mardi matin à la Banque de France et le soir au palais des congrès d’Ajaccio, Benoît Gress, directeur régional de la Banque de France et ses collaborateurs ont présenté les résultats d’une enquête relative à l’environnement économique et financier international, national et local, avec pour la Corse, un éclairage des éléments du tissu des entreprises de l’année 2015 et les perspectives 2016
En savoir plus sur http://www.corsenetinfos.corsica/Banque-de-France-resultats-et-perspectives-Vers-une-reprise-de-l-activite-en-2016-en-Corse_a20039.html#O5RhUuJMmvCI9TUp.99

Catherine Fradin, Corsican Business Women y était.

 

Chaque année, en France 200 000 femmes se lancent dans l'aventure de la création d'entreprise. Selon l’Insee les entreprises féminines crées en Corse sont plus nombreuses et souvent plus pérennes que sur le continent. Malgré les difficultés et les obstacles elles sont nombreuses les femmes insulaires à relever le défi de créer son entreprise.
A l’occasion de la Journée internationale de la femme le Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des familles (CIDFF) et la Coopérative d’activités et d’emploi A Prova en partenariat avec la Mission départementale aux Droits des femmes (DDCSPP), ont organisé une conférence dédiée à l'entrepreneuriat féminin dans le but de construire des échanges et des liens entre les entreprises « roses », de connaitre les outils financiers pour créer et les possibilités de formation et de qualification. Cette rencontre qui s’est déroulée ce mardi au Centre Agis de Ceppe, à Biguglia et  a été l’occasion d'évoquer les enjeux et les difficultés de la création d'entreprise quand on est femme.


Que ce soit l’ouverture d’un atelier de pâtisserie où d’une plus grande boite de production et vente de produits de beauté, le point commun des femmes présentes à cette journée était le même : saisir une opportunité et se mettre en avant. Mais même si on parle beaucoup de l’entrepreneuriat au féminin, elles sont encore peu à oser le faire : les femmes ne représentent en effet que 30 % des entrepreneurs corses alors qu’elles constituent 47 % de la population active.
« On parle beaucoup d’égalité homme-femme, mais elle est loin d’être acquise dans pas mal de domaines parmi lequel celui de l’entrepreneuriat », constate Mme Grilli, Directrice du CIDFF de Haute Corse.
Si les femmes réussissent mieux que les hommes à l’école et si la proportion de diplômées dans la population y est plus élevée, surtout en Corse, cela ne se retrouve pas dans le monde du travail comme en témoigne Amélie qui a subi cette inégalité quand elle travaillait dans une usine bastiaise comme conductrice de machines. "A responsabilité et poste égaux avec un homme qui a été engagé en même temps que moi, j’ai découvert par hasard que non seulement il avait progressé dans l'entreprise mais il gagnait plus que moi et même si on a un peu augmenté mon salaire, j’ai toujours gagné moins que lui." Aujourd’hui grâce au conseil de  la coopérative A Prova, cette jeune femme incarne la création d’entreprise portée par les femmes. Formée en restauration du patrimoine et diplômée en peinture, elle est maintenant peintre en décor et depuis novembre dernier elle a son entreprise.


Malheureusement selon les témoignages de la salle, 105 ans après la création de la journée internationale de la femme, les discours (rétrogrades?) assénant que la gent féminine connait plus de difficultés pour créer sa société sont encore d’actualité. «  Il y a beaucoup de femmes chef d’entreprise qui lancent leur petite société pour créer leur propre emploi mais elles se confrontent à des difficultés -  affirme Catherine Fradin Tranger diététicienne et représentante du club Business Woman qui a créé sa société Delly’Diet -  j’ai l’impression qu’on est quand même moins soutenues en tant que femmes ».
« Les femmes doivent oser pour créer leurs entreprises. Trop souvent encore, ce sont les femmes, elles-mêmes, qui doutent de leurs capacités à se lancer – affirme Mme Giselle Thierry di Gennaro, responsable de l’antenne de la Haute Corse di A Prova - Connaitre les outils financiers pour créer et les possibilités de formation et de qualification c’est primordial, mais il faut surtout savoir oser, tout simplement. ».

image: http://www.corsenetinfos.corsica/photo/art/grande/9086275-14450572.jpg?v=1457476160

image: http://www.corsenetinfos.corsica/photo/art/default/9086275-14450572.jpg?v=1457476167

Créations d’entreprises : "Femmes, osez davantage"

En savoir plus sur http://www.corsenetinfos.corsica/Creations-d-entreprises-Femmes-osez-davantage_a20054.html#Fk33oFai6kBB9zym.99

L'agence de Développement économique de la Corse a organisé des ateliers de reflexion sur l'entreprenariat féminin en corse.
Quelques représentantes des Corsican Business Women y étaient :
Valérie Milesi,Francesca Benvenuti,Cecile Martelli,
Marie Gayet,Michèle Rossi,Clotilde Herman,
Sabine Susini,Cristelle Giuseppi, Brigitte Artily
« La femme est l’avenir de l’homme mais aussi et surtout de notre économie » a déclaré Jean-Christophe Angelini, président de l’ADEC, qui recevait hier après-midi les femmes chefs d’entreprise pour une session de travail avec les agents féminins de l’ADEC sur l'entreprenariat féminin.
Peut-il y avoir un avenir économique sans l’entreprenariat féminin ? La réponse est non ! Le président de l’ADEC l’a de nouveau confirmé hier au cours de la réunion tout au long de laquelle il a rappelé qu’elles « constituaient un levier rare qui s’inscrit dans la durée. En mai prochain, une semaine leur sera consacrée et de nouvelles réunions seront organisées. Il revient à l’ADEC d’élaborer un schéma régional. »
 
Une source d’innovation
Cette journée était placée sous le signe, comme cela se fait à l’ADEC, de l’opérationnalité, du pragmatisme, de la dynamique, dans la mesure où l’entreprenariat féminin est une notion importante que l’ADEC entend promouvoir et valoriser. C’est le but recherché, comme l’a souligné Jean-Christophe Angelini :
« Nous allons valoriser cela dans toutes les politiques que nous mettrons en œuvre de manière transversale mais également de manière un peu plus ciblée, avec des actions et des mesures qui seront véritablement consacrées au développement de l’entreprenariat féminin. »
 
En clair, cela signifie qu’il faut maintenant aller un peu plus loin que ce qui a été entrepris dans ce domaine ?
 « Tout à fait. Il faut promouvoir cet entreprenariat car il est source à la fois d’innovation, d’audace et de créativité et que l’on peut tout à fait dépasser les difficultés qui sont aujourd’hui opposées à l’entreprenariat féminin, en faisant en Corse, véritablement, une politique qui soit pionnière et qui nous place en territoire modèle de ce point de vue là… »
 
Les chiffres qui parlent
L’entreprenariat féminin c’est : 
30%, c’est le nombre de femmes créatrices d’entreprises dans le pays en 2013
69% des femmes considèrent que la création d’entreprise est plus épanouissante que le salariat
46% des femmes pensent que la fonction de chef d’entreprise peut permettre d’atteindre un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle
-18% des femmes françaises envisagent ou sont en train de créer leur propre entreprise
 
De ces statistiques, il faut reconnaître que si autant de femmes que d’hommes travaillaient ou montaient leur entreprise, la France gagnerait 0,4% de croissance annuelle supplémentaire, soit 9,4% en 20 ans selon l’OCDE. Dans ce but, la France veut porter la part des femmes dans la création d’entreprise à 40% d’ici 2017, contre 28% actuellement.
La secrétaire générale de l’OCDE, Angel Gurria, estime que : « Les femmes sont l’actif économique le plus sous-utilisé au sein de l’économie mondiale… »
Il en découle que si l’égalité était parfaite entre hommes et femmes, aussi bien en matière de participation au marché de l’emploi et de salaire que de taux entrepreneuriat, la France engrangerait 9,4% de croissance supplémentaire sur 20 ans. Soit une progression de 0,4% par an, toujours selon l’OCDE.  
 
Certains hommes sont moins bons que certaines femmes, cela tient à ce que les deux sexes ne sont pas aussi distincts l'un de l'autre et séparés que l'on croit ; tout au contraire, il y a de l'homme dans beaucoup de femmes et de la femme dans beaucoup d'hommes » a dit Anatole France.
Se non è vero…

Dans le cadre des actions menées en Corse-du-Sud pour la Journée de la femme, une rencontre sur le thème « la Corse au féminin » était organisée ce 8 mars en présence de Christophe Mirmand, préfet de Corse-du-Sud, et Eric Bouillard, procureur de la République, au Clos Capitoro à Pisciatella.
Anne Nocera, Vice Présidente de Corsican Business Women était présente.






Dominique Giraud, a été retenue dans le cadre de son rôle de présidente de l'association Corsican Business Women pour le prix solidarité qui récompense une présidente d'association. 


On attend le résultat des votes!!! 



Article dans le magasine Paese de septembre 2015


Dossier de presse

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Outils de communication

Une plaquette de présentation réalisée par les collègues allemandes! 

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Revue de presse


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Empresarias europeas - Deia 11.06.15 (2)
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Muskiz clausura la cita del Bussines Wom
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Rédigé par José Fanchi le Lundi 15 Juin 2015 à 22:15 | Modifié le Lundi 15 Juin 2015 - 22:27



Le Corsican Business women Club est une association ouverte aux femmes chefs d’entreprises, actionnaires ou dirigeantes d’entreprises relevant du secteur marchand, ou à des femmes disposant d’une expérience d’entrepreneur, domiciliées ou exerçant en Corse. Leurs objectifs sont nombreux, à savoir favoriser les échanges, l’attractivité économique, la mutualisation des moyens et mettre en place toute action collective…Sans oublier de faire adhérer et vivre le club dans le respect de la charte de qualité


Corsica Business Women : Créer l’entreprise, favoriser l’échange et respecter la charte
L’origine de ce nom vient du programme qui a permis à la démarche de se structurer. Une action européenne qui devait permettre aux dirigeantes de petites entreprises, rencontrant des difficultés d’élargir leur champ d’intervention et de commercialisation et ayant besoin de s’organiser pour lutter contre le risque d’isolement, d’aller à la découverte et à l’échange avec d’autres dirigeantes dans d’autres régions d’Europe. 
Le programme Leonardo da Vinci, partenariat porté par la Maison de l’emploi d’Ajaccio et du Pays Ajaccien devait ainsi permettre de juillet 2013 à juillet 2015 de créer des échanges de savoir faire et d’expériences entre des « business women» de toute l’Europe. 
C’est ainsi que des clubs de « business women » ont vu le jour ou sont en cours de structuration en Guadeloupe, en Slovaquie, en Espagne, en Allemagne, en Turquie, en Grèce et en République Tchèque. Des Femmes chefs d’entreprise italiennes (de Sardaigne) devraient prochainement rejoindre le mouvement. 
  
  
La place du club Corse et sa vocation 
Le montage du projet et la coordination de l’action européenne relevant de la responsabilité des Corses, leur club est aujourd’hui avec celui des guadeloupéennes, le plus structuré et le plus dynamique. Leur site internet www.corsican-business-women.eu a d’ailleurs été choisi pour devenir le site « officiel » du réseau européen. Les « Corsican Business Women », au cours des différentes rencontres incitent ainsi leurs homologues à multiplier les échanges et à développer de véritables relations de « business » 
Les statuts de l’association « Corsican Bsusiness Women » ont été déposés à la préfecture le 20 janvier 2015. Cette étape juridique forte a permis au club, qui s’était constitué de façon « informelle » un an plus tôt, de s’inscrire dans une démarche structurée pour du long terme. C’est en tout cas la volonté affichée par les membres du bureau et du Conseil d’administration de l’association. 

Composition du bureau 
Présidente : Dominique Giraud 
Vice-présidentes : Brigitte Artily ; Paola Leonzi ; Anne Nocera 
Secrétaire générale : Elisabeth Rossi Sutter 
Trésorière : Cécile Martelli 
Trésorière adjointe : Michèle Rossi 
  
Au commencement, était une Maison de l’Emploi, association créée avec l’aide de l’Etat, la Direccte et le CAPA, les trois membres fondateurs. En 2013, l’Etat ayant décidé de supprimer le financement de la maison de l’Emploi, la CAPA, membre fondateur, est intervenue pour « récupérer » l’association au sein de sa structure du Développement Economique  dirigé par Audrey Paoletti et l’élue en charge du Développement Economique, en l’occurrence la vice-présidente de la CAPA, Mme Marie-Antoinette Santoni-Brunelli. 

Voyage à Bilbao

Corsica Business Women : Créer l’entreprise, favoriser l’échange et respecter la charte
La semaine dernière, une délégation de la maison de l’Emploi s’est déplacée à Bilbao pour finaliser la dernière rencontre du Programme Européen Leonardo Da Vinci. Etaient du voyage, quatre chefs d’entreprises accompagnées par Mme Santoni-Brunelli, président de la Maison de l’Emploi. Ce dossier sera d’ailleurs présenté mercredi soir lors de l’Assemblée Communautaire qui se tiendra à la CAPA. Il sera question de l’organisation d’un Salon International de l’entreprenariat à l’automne prochain. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce projet. 
De douze membres au 20 janvier 2015, le club est passé à 17 membres actifs. 
Ces femmes chef d’entreprise sont majoritairement installées dans la région du pays ajaccien, mais de nouveaux membres sont basés sur Bastia, et au mois de mai le club s’étoffera de trois femmes chef d’entreprise supplémentaires… 
L’association a clairement vocation à permettre aux femmes chefs d’entreprise de toute la Corse d’adhérer à sa démarche, à partir des valeurs qu’elle souhaite promouvoir et autour desquelles pourra se construire la nécessité d’apporter une nouvelle envie d’entreprendre commune : Travail, échange, convivialité, respect, bienveillance, efficacité, professionnalisme, ouverture d’esprit, volonté et passion… 
Par son réseau, ses initiatives et les manifestations qu'il organise ou qu'il soutient, le Corsican Business Women club renforce les échanges avec l’extérieur, contribue à la valorisation de l’entrepreunariat au féminin et participe au développement économique du territoire. 
J. F.

Corsica Business Women : Créer l’entreprise, favoriser l’échange et respecter la charte




Les Corsican Business Women et le programme leonardo partenariat da vinci étaient présent pour le magasine de la rédaction de Radio France Corse (RCFM) ce mercredi 27 mai de 12h10 à 12h30! 

Brigitte Artily, Michèle Rossi et Clotilde Herman pour les business women et Linda Gendre pour la Maison de l'emploi d'Ajaccio et du Pays Ajaccien étaient interrogées par Eliane Parigi! 

 

A écouter en cliquant ici: RCFM


ou en téléchargeant le fichier ci dessous! 

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MAG__Corsican_Business_Women--NET_5EB257
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Article sur une réunion du club en date du 05 mars à Ioanninna, grèce
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Article sur le club en date du 06 mars
march 06.2015_Meeting Epirus club.pdf
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Article sur la rencontre internationale en grece
march 25.2015_Transnational meeting.pdf
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